Letri, c'est l'affaire de tous. Le tri, c'est l'affaire de tous. Apprendre, comprendre, transmettre et sensibliser. €45. 14 % . out of goal of €320. 7. contributions. Launched on May 29th, 2016 Campaign ended June 28th, 2016. Campaign ended . the June 28th, 2016. This project has not been funded. To stay up to date, follow it here: Follow. Project created by. FrĂ©dĂ©ric
Nul besoin d’ĂȘtre expert pour faire de la politique. C’est sĂ»rement nĂ©cessaire lorsqu’il s’agit de prendre en charge les affaires courantes de l’État, les questions administratives, ou encore diplomatique ; bref, ce qu’on appelle l’art de la gouvernance. Mais pour s’engager dans une activitĂ© politique, il suffit d’ĂȘtre concernĂ© par les affaires de cet État, d’ĂȘtre soumis Ă  ses lois et ses dĂ©cisions ; en somme, il suffit d’ĂȘtre un citoyen. Bien sĂ»r, cela n’a pas toujours Ă©tĂ© le cas ; mais le rĂ©flexe dĂ©mocratique est une Ă©vidence forgĂ©e par l’histoire. Aujourd’hui, les autres formes d’organisation politique ne sont presque plus une option. Pourtant, malgrĂ© son apparente supĂ©rioritĂ© Ă©thique, la dĂ©mocratie souffre de problĂšmes non-nĂ©gligeables. En particulier, l’absence d’autoritĂ© supĂ©rieure parmi les citoyens empĂȘche de dĂ©partager les arguments mobilisĂ©s dans le dĂ©bat dĂ©mocratique, et pose ainsi un problĂšme d’efficacitĂ© confrontĂ©e Ă  un problĂšme urgent, l’assemblĂ©e dĂ©mocratique semble incapable d’élire une rĂ©ponse rapide et unanime. Si l’on considĂšre de surcroĂźt un rapport Ă  la vĂ©ritĂ© de plus en plus confus dans les sociĂ©tĂ©s contemporaines – citons le rejet croissant de la communautĂ© scientifique – il peut sembler que la politique n’est pas l’affaire de tous, mais seulement des compĂ©tents. Mais cette conclusion serait toutefois erronĂ©e. Car ce serait mĂ©connaĂźtre le sens de la politique. Au sens le plus large, le plus gĂ©nĂ©ral, la politique, c’est l’organisation du vivre-ensemble. Personne n’a de compĂ©tence supĂ©rieure dans ce domaine. Affirmer ou nier l’existence d’une crise climatique d’origine humaine, en revanche, requiert des compĂ©tences spĂ©cifiques. Ce type de sujet spĂ©cialisĂ© peut ĂȘtre traitĂ© par des autoritĂ©s particuliĂšres, contrairement aux questions politiques. Pour autant, les consĂ©quences du rĂ©chauffement climatique, pour suivre notre exemple, et les maniĂšres d’y remĂ©dier, sont bel et bien des questions politiques, et sont donc l’affaire de tous. Il semble donc exister une confusion entre les problĂšmes strictement politiques, et d’autres questions qui ont des effets sur la politique. En distinguant ces deux types de dĂ©bat[1], on peut ainsi faire apparaĂźtre l’égale compĂ©tence de chacun en politique. Et cette idĂ©e vaut aussi pour le problĂšme de l’efficacitĂ©. De ce point vue, on ne s’intĂ©resse souvent qu’à la prise de dĂ©cision, qui semble effectivement presque impossible dans un dĂ©bat dĂ©mocratique. Par contre, on s’intĂ©resse bien moins Ă  l’application de ces dĂ©cisions, qui devrait ĂȘtre le sujet principal lorsque l’on parle d’efficacitĂ©. DĂšs lors que les lois et les dĂ©cisions politiques s’appliquent Ă  tous, la seule garantie de leur respect n’est-elle pas que les citoyens eux-mĂȘmes choisissent ces lois ? Au contraire, les lois imposĂ©es, comme c’est souvent le cas aujourd’hui, ne suscitent-elles pas de la dĂ©fiance[2] ? Qu’il s’agisse ou non d’une utopie, l’évidence est lĂ  la politique est l’affaire de tous, elle doit ĂȘtre menĂ©e par et pour la communautĂ© si l’on veut qu’elle soit effective. [1] Cet argument est inspirĂ© de John Rawls et de son LibĂ©ralisme politique 1993. Pour sa part, il souligne la distinction entre les dĂ©bats politiques, qui concernent les institutions sociales, et les dĂ©bats moraux, qui concernent les conceptions personnelles du Bien. [2] Cet argument est proposĂ© par JĂŒrgen Habermas, en dĂ©fense de son Ă©thique de la discussion. Voir notamment Morale et Communication 1983 ou De l’éthique de la discussion 1991.
Cest l’affaire de tous indirectement, par dĂ©lĂ©gation. Ceux qui gouvernent ne possĂšdent pas le pouvoir mais le reçoivent de tous par dĂ©lĂ©gation. Chacun consent Ă  transfĂ©rer son pouvoir naturel, son autoritĂ© dans les mains d’un reprĂ©sentant qui va ĂȘtre son porte-parole, sa procuration. DĂšs lors que ce contrat n’est pas respectĂ© il y a usurpation. 1Habitant, passant, voyageur, etc., l’usager est celui pour qui on rend propre, autant qu’il est source de salissure. Il gagne dans les annĂ©es 1980 une place accrue dans les politiques des institutions, notamment Ă  l’occasion de rĂ©formes opĂ©rĂ©es par la Mairie de Paris et la RATP. La prise en compte de ses attentes et la recherche de sa participation tiennent Ă  l’optimisation qualitative et financiĂšre des actions de propretĂ©, mais aussi aux maniĂšres dont celle-ci est pensĂ©e. 2De la dialectique entre discours et actions des autoritĂ©s, et attentes et attitudes des usagers, Ă©mergent des sens de la propretĂ© rĂ©interrogĂ©s dans les derniĂšres dĂ©cennies. RĂ©vĂ©latrice des rapports sociaux, elle s’affirme comme opĂ©rateur de civisme et de maĂźtrise du pour amĂ©liorer la propretĂ©3En 1977, peu aprĂšs l’élection de Jacques Chirac, premier maire de Paris depuis la RĂ©volution, l’adjoint chargĂ© de la propretĂ© dĂ©clare la propretĂ© est assurĂ©ment l’une des revendications essentielles des habitants de Paris » [1]. Le service du nettoiement, chargĂ© de la collecte des ordures et du nettoyage des rues, a rencontrĂ© des difficultĂ©s face aux changements des Trente Glorieuses » hausse des ordures, circulation densifiĂ©e. La nouvelle Ă©quipe lance une grande bataille de la propretĂ© » [2] qui consiste principalement en la mĂ©canisation de la collecte et en la crĂ©ation d’une direction Ă  part entiĂšre, la PropretĂ© de Paris PP. 4L’équipe municipale est consciente que ce service quotidien se dĂ©roulant dans les rues est une vitrine. Pour accentuer la visibilitĂ© des actions, les engins, balais et uniformes des Ă©boueurs sont repeints d’un mĂȘme vert bambou », qui est une promotion gratuite et silencieuse mais ĂŽ combien symbolique pour la Ville de Paris » [3]. Le spectacle du propre » [4] passe aussi par l’emploi d’un matĂ©riel attirant l’Ɠil, comme les fameuses motos-crottes ». La Mairie n’attend pas les Ă©lections pour s’assurer du succĂšs de ses actions. Des sondages sont rĂ©alisĂ©s ponctuellement, puis tous les ans, afin d’établir un baromĂštre de satisfaction » [5]. Les interrogĂ©s doivent noter sur 10 les tĂąches rĂ©alisĂ©es dans leur secteur, ce qui permet Ă  la Mairie de connaĂźtre ce dont ils sont satisfaits, et les efforts Ă  fournir. 5La RATP, elle aussi, a opĂ©rĂ© une vaste rĂ©forme du nettoyage de son rĂ©seau en remplaçant, au 1er janvier 1986, la quinzaine de sous-traitants, dont les rĂ©sultats sont jugĂ©s mĂ©diocres par une seule entreprise, la Comatec, chargĂ©e de mĂ©caniser le nettoyage [6]. Les dĂ©buts sont difficiles une association d’usagers lance une campagne de presse sur le mĂ©tro poubelle » [7]. 6La RATP souhaite rĂ©agir car 7 Les discours tenus atteignent un tel niveau qu’ils agissent significativement sur l’image institutionnelle de la RATP. [
] Elle doit prendre la parole pour gĂ©rer Ă  la baisse ce sentiment d’un mĂ©tro sale » [8]. 8Intervenir sur la question est un moyen pour elle d’affirmer [
] sa capacitĂ© d’écoute besoins voyageurs [sic] » [9]. Leur avis est recueilli lors de sondages ou fait l’objet d’enquĂȘtes celle rĂ©alisĂ©e en 1988 permet d’élaborer un tableau de bord qualitĂ© » [10].Cerner les attentes des usagers-clients » Ă  la Ville de Paris9Longtemps, tous les arrondissements de Paris sont traitĂ©s de maniĂšre Ă©gale le nombre des Ă©boueurs est fonction des superficies de voirie Ă  nettoyer et des tonnages d’ordures mĂ©nagĂšres Ă  collecter » [11]. Dans les annĂ©es 1980 la Mairie dĂ©cide de mieux adapter le nettoyage aux besoins et de s’appuyer sur les attentes du public. En 1984-1985, une Ă©tude psychosociologique » du concept de propretĂ© des Parisiens » est menĂ©e via des entretiens individuels, ainsi qu’une Ă©tude sur les caractĂ©ristiques physiques et le degrĂ© de salissure des rues, qui permettent d’ajouter d’autres critĂšres pour l’attribution des moyens [12]. Le premier directeur de la PP parle de la mise en place d’un service public Ă  la carte [
] qui tient compte [
] des modes de vie et de la spĂ©cificitĂ© urbanistique, culturelle et sociologique de chaque quartier » [13].10Le fait de prĂ©parer les actions municipales, puis de vĂ©rifier leur efficacitĂ© en prenant l’avis des usagers, contribue Ă  les apparenter Ă  des clients. De nouveaux pas sont franchis Ă  la fin des annĂ©es 1980. Le Maire annonce que le numĂ©ro de tĂ©lĂ©phone Allo propretĂ© », qui permet de prendre rendez-vous pour l’enlĂšvement des encombrants, va devenir un vĂ©ritable service client auprĂšs duquel chaque Parisien pourra en direct exprimer sa demande ou faire part de son avis » [14]. Il s’agit aussi d’offrir un service sans interruption. Au lieu de fonctionner seulement de 6 heures du matin Ă  17 heures », la PropretĂ© de Paris est mobilisĂ©[e] sur le terrain Ă  peu prĂšs jour et nuit, les jours ouvrables, les dimanches et les jours fĂ©riĂ©s » [15]. Mais les usagers ne sont pas que des clients ils sont aussi des le public au respect de la propretĂ©, le responsabiliser
11Le premier niveau d’implication des usagers consiste Ă  obtenir d’eux qu’ils ne salissent pas. Des campagnes rĂ©guliĂšres les y incitent depuis les annĂ©es 1950 des flashs sont diffusĂ©s dans les cinĂ©mas, des affiches collĂ©es dans les Ă©coles, les bibliothĂšques, etc. [16] Parfois tiĂšdes PropretĂ© de Paris. Ayons l’amour de notre ville » en 1988, les slogans deviennent plus provocants en 1999, sur les affiches disant Vous avez raison de ne pas les ramasser, il le fait trĂšs bien Ă  votre place », un enfant joue avec des crottes de chien dans un bac Ă  sable, un aveugle en a ramassĂ© » au bout de sa canne. 12Des pas sont Ă©galement faits dans la responsabilisation des usagers, en premier lieu les maĂźtres de chiens. La question des dĂ©jections canines est lancinante. Encore en 2000, un Ă©dile se plaint que des tĂ©lĂ©visions Ă©trangĂšres viennent [l]’interviewer pour connaĂźtre ce particularisme parisien » [17]. La Mairie ne mĂ©nage pourtant pas ses efforts et a, par exemple, achetĂ© les coĂ»teuses moto-crottes ». Elle interpelle les maĂźtres de chiens par des campagnes spĂ©ciales en 1981, Apprenez-lui le caniveau », en 1992, PlutĂŽt que de payer 600 F, ramassez ou apprenez-lui le caniveau » [18]. Mais la rĂ©pression reste timide. Jusqu’en 1987, les inspecteurs de propretĂ© peuvent donner des avertissements, mais pas verbaliser. Un changement lĂ©gislatif le leur permet ensuite, mais il est difficile de prouver les infractions hors du flagrant dĂ©lit [19]. 543 PV pour abandon de dĂ©jections canines ont Ă©tĂ© donnĂ©s en 1995 [20], quand Paris compte plusieurs centaines de milliers de chiens.
et obtenir sa participation13DĂ©jĂ  prĂ©sente dans un slogan de 1979, une ville propre, c’est l’affaire de tous », la recherche de la participation des usagers va croissante et se retrouve dans le slogan PropretĂ© de Paris, merci de nous aider », en 1989 [21], et dans mon quartier propre, j’y participe » sous Jean TibĂ©ri, maire de 1995 Ă  2001 [22]. La Mairie a besoin de l’aide des usagers, notamment pour les collectes sĂ©lectives. AprĂšs celles du verre et du papier dans les annĂ©es 1980, la PP – devenue Direction de la Protection de l’Environnement – met en place le tri des emballages mĂ©nagers dans les annĂ©es 1990, moment oĂč la loi oblige Ă  accroĂźtre le recyclage [23]. Des mesures interviennent Ă©galement Ă  la RATP pour faire participer les utilisateurs, en premier lieu les agents qui doivent repĂ©rer les tags afin d’aider le sous-traitant Ă  les enlever plus vite [24].14Demander la participation des usagers vise aussi Ă  optimiser les dĂ©penses. Dans les annĂ©es 1980, dans un contexte de dĂ©centralisation qui voit leurs compĂ©tences augmenter, les collectivitĂ©s locales connaissent des difficultĂ©s financiĂšres qui les conduisent Ă  une gestion davantage managĂ©riale » des services urbains. Elle passe par exemple par une production de services urbains [
] plus flexibles, donc mieux adaptĂ©s [aux] demandes » [25], orientation que l’on voit Ă  l’Ɠuvre Ă  la Mairie de Paris. C’est aussi pourquoi on demande aux usagers de mettre la main Ă  la pĂąte » et d’ĂȘtre plus conscients des dĂ©penses. DĂ©jĂ , en 1984, l’adjoint de la propretĂ© s’emporte il est faux de laisser croire que le Service de la PropretĂ© peut tout nettoyer. [
] C’est aux Parisiens aussi Ă  prendre en main la propretĂ© de leur ville ! » [26]. Sous Jean TibĂ©ri, l’adjoint dĂ©clare nous arrivons [
] Ă  un stade oĂč nous ne pourrons pas continuer Ă  offrir aux Parisiens des moyens toujours en augmentation » [27], c’est dĂ©sormais du civisme de chacun que dĂ©pendront les progrĂšs les plus significatifs » [28].Le primat du perceptible15Les salissures relevant du perceptible concentrent toujours plus les attentions. Pour les Parisiens interrogĂ©s par la PP en 1985 sur le concept de propretĂ© », celui-ci s’établit essentiellement Ă  partir de jugements visuels – puissance ou permanence des impressions – et olfactifs » [29]. Les voyageurs de la RATP, interrogĂ©s sur le sale, citent les odeurs, les choses » qui traĂźnent par terre » papiers, paquets de cigarettes, les graffitis [30]. Ils se disent contents quand il y a absence de poussiĂšre, de papiers par terre, et quand ils voient des Ă©quipes de nettoyage au travail. Le jeu entre visible et invisible est consubstantiel aux questions de propretĂ©. Selon le sociologue Michel Kokoreff les derniĂšres dĂ©cennies auraient vu le passage de l’hygiĂ©nisme au post-hygiĂ©nisme » [31]. DĂ©sormais c’est moins le sale dans sa dimension microscopique les microbes, les bactĂ©ries qui importe que les traces visibles de la saletĂ© les papiers, les graffitis
 », qui ne sont pas physique ment sales mais font sales ». Il ajoute que l’hygiĂ©nisme n’a nĂ©anmoins pas complĂštement disparu. 16Le rĂšglement sanitaire parisien de 1979 prescrit toujours l’enfermement des ordures putrescibles dans des rĂ©cipients Ă©tanches art. 99. D’autres dangers sanitaires continuent d’inquiĂ©ter par exemple la municipalitĂ© lutte contre la prolifĂ©ration des pigeons mĂȘme si la transmission de maladies aux hommes est exceptionnelle et rarement dĂ©montrĂ©e » [32]. À la RATP, des prĂ©lĂšvements pour dĂ©nombrer les bactĂ©ries indicatrices d’un type de contamination humaine ou hydrotellurique » restent rĂ©guliĂšrement opĂ©rĂ©s dans les voitures, les stations [33]. Toutefois, la sociologue MaĂŻtĂ© Clavel Ă©crit que les conditions d’hygiĂšne des villes occidentales sont si assurĂ©es, que la propretĂ© ne peut renvoyer qu’à d’autres valeurs de la vie collective [34]. À partir des annĂ©es 1980, des Ă©tudes sur la propretĂ© urbaine sont rĂ©alisĂ©es par les institutions – dont les pouvoirs centraux – et des chercheurs en examinent les sens [35].Propre et appropriation, de soi Ă  l’espace17Michel Kokoreff parle de dichotomie soi/propre, autre/sale » [36] un objet qui n’est pas sale peut le devenir dĂšs lors qu’il appartiendrait Ă  autrui. Des individus estiment que, parmi les autres, certains sont plus sales. En 2000, l’adjoint de la propretĂ© explique que les abords du forum des Halles sont sales car y vit une population extrĂȘmement difficile » de SDF [37]. Dans le mĂ©tro, la carte du sale » construite par les voyageurs » recoupe celle de l’ exclusion sociale et culturelle » [38] ; les stations les plus dĂ©gradĂ©es seraient celles des quartiers populaires et d’immigrĂ©s du nord-est de Paris il est convenu de reprocher aux immigrĂ©s de salir la ville et ce, au nom de la diffĂ©rence des cultures et des valeurs » [39]. Des pays d’Europe du Nord sont rĂ©putĂ©s propres [40] ; au sud de la MĂ©diterranĂ©e 18 si les musulmans sont trĂšs stricts sur la propretĂ© corporelle, les comportements seraient beaucoup plus insouciants en ce qui concerne l’environnement. On en veut pour preuve l’état de dĂ©gradation de ce qui ferait office d’espace public dans les villes du Maghreb [
] » [41]19Michel Kokoreff pointe les limites de ce relativisme culturel », forme de racisme au quotidien ». L’articulation entre espace privĂ© et espace public est un autre aspect essentiel du couple sale-propre. Certains disent des indisciplinĂ©s qu’ ils ne feraient pas ça chez eux » [42]. Conscients du lien entre espace appropriĂ© et espace propre, les Ă©diles tentent d’obtenir des citadins qu’ils s’attachent Ă  leur ville, Ă  leur quartier et y vivent comme une famille dans une maison [43]. Le fait que la propretĂ© des rues se calque toujours plus sur celle des logements serait une des clĂ©s d’explication de la montĂ©e des exigences dans l’espace urbain tout se passe comme [s’il] se rĂ©trĂ©cissait aux dimensions [
] du chez-soi gardĂ© net de toute souillure » [44]. Les consĂ©quences sont Ă  double tranchant l’usager qui se sent chez lui dans la rue peut avoir tendance Ă  moins la salir et compose avec la prĂ©sence d’autrui. À l’inverse, cela peut aussi pousser Ă  exclure de son pĂ©rimĂštre ceux dont on considĂšre qu’ils n’ont rien Ă  y faire ou sont source de sales, crise sociale, maĂźtrise de l’ordre par l’institution20L’étude de la PP, en 1985, fait apparaĂźtre que la propretĂ© est une norme sociale et culturelle, [qui] symbolise le refus du chaos, [
] de l’anarchie et de l’anormal » [45]. L’individu qui veut interpeller, voire perturber l’ordre social, peut passer par le geste sale. Les graffitis qui touchent la RATP et la SNCF seraient un moyen de provoquer ces institutions incarnant des positions sociales dont sont exclus la plupart des tagueurs [46]. Dans certains quartiers dĂ©favorisĂ©s, le jet d’ordures par les fenĂȘtres signalerait une forme de protestation de la part de familles prĂ©carisĂ©es, qui marqueraient ainsi leur opposition aux images proches du pouvoir, comme le concierge [47]. L’ordure, langage [
] des pulsions archaĂŻques, de l’agressivitĂ© », permettrait d’exprimer son dĂ©sarroi [48]. 21Les transgressions en matiĂšre de propretĂ© sont parfois davantage perçues comme des ruptures du code de l’urbanitĂ© » [49]. Des Ă©lus durcissent le ton face aux graffitis car ils contribuent au sentiment d’insĂ©curitĂ© qu’éprouvent les Parisiens » [50]. Le CA de la RATP se donne comme objectif en 1990 de stopper [
] la dĂ©gradation de la propretĂ© sur les rĂ©seaux » car les voyageurs associent vandalisme, propretĂ© et sĂ©curitĂ© » [51]. Le nombre d’agressions a baissĂ© dans le mĂ©tro, mais les atteinte[s] rĂ©elle[s] portĂ©e[s] aux dĂ©cors et objets » alimentent la menace virtuelle qui affecte les corps » [52]. 22La RATP s’appuie sur cette articulation entre rĂ©alitĂ© et sentiment, et mise sur l’apparence des lieux rendre propre de maniĂšre ostentatoire montre qu’elle maĂźtrise [le] territoire » [53]. La pĂ©riode semble aussi anxiogĂšne en ce qu’elle voit la montĂ©e en puissance des processus d’exclusion sociale, culturelle et urbaine » [54]. Les personnes jugĂ©es responsables du sale les immigrĂ©s, les tagueurs, les SDF sont celles ne trouvant guĂšre leur place dans la sociĂ©tĂ©. Le risque, en Ă©tant exposĂ© Ă  leur saletĂ©, est d’ĂȘtre contaminĂ© par l’ et Ă©checs indiscipline et risques du trop propre2399 % des voyageurs interrogĂ©s en 1986 par la RATP sont d’accord avec l’affirmation C’est aussi aux voyageurs de se soucier de la propretĂ© du mĂ©tro en ne jetant pas n’importe quoi par terre » [55]. L’intĂ©riorisation du nĂ©cessaire respect de la propretĂ© apparaĂźt aussi dans l’étude sur le concept de propretĂ© des Parisiens » [56]. Mais cette mĂȘme Ă©tude montre que les interrogĂ©s ont aussi le sentiment d’une responsabilitĂ© diffuse et transfĂ©rĂ©e » ; le geste individuel, noyĂ© dans la masse, devient moins grave. Les usagers feraient aussi preuve d’indiscipline car ils considĂšrent que le service leur est dĂ». Jacques Chirac raconte 24 [
] voyant tout Ă  fait par hasard un monsieur sur le trottoir qui jetait un papier dans le caniveau [
] je lui ai dit Monsieur, pourquoi jetez-vous votre papier lĂ  ? » [
] il m’a rĂ©pondu [
] trĂšs aimablement, mais c’était tout Ă  fait significatif Monsieur le Maire, il y a des gens qui sont payĂ©s pour les ramasser ». [
] Il y a lĂ  quelqu’un qui n’a pas compris – et c’est l’immense majoritĂ© de nos concitoyens – que, finalement, c’est lui qui paie en bout de course [
] » [57] 25Ainsi penseraient de nombreux Parisiens ils peuvent salir puisque la Mairie met en Ɠuvre des moyens pour nettoyer, moyens qu’ils financent en tant que contribuables. Ils se permettent donc d’agir comme bon leur semble. En 1995, un observateur nĂ©erlandais qualifie les Parisiens d’ enfants gĂątĂ©s » ; faire appel Ă  leur civisme » [
] est une lutte presque impossible et quasi permanente » [58]. 26Rendre trop propre comporte cependant des risques. La RATP a tirĂ© d’une de ses Ă©tudes qu’ aboutir Ă  l’anĂ©antissement total du dernier grain de poussiĂšre, du dernier papier gras [pourrait avoir] des effets pervers » [59] soit les usagers se dĂ©mobilisent, soit ils deviennent encore plus exigeants. Le propre, outil de disparition » [60], peut aussi faire ressembler les espaces urbains trop nets Ă  un dĂ©cor de théùtre, vidĂ©s qu’ils sont de la vie qu’on voulait justement s’y voir Ă©panouir » [61]. De plus, faut-il nettoyer, au risque de nettoyer avec l’urbanitĂ© et la tolĂ©rance Ă  l’autre ? » [62]. Ces interrogations rĂ©vĂšlent une certaine inquiĂ©tude, qu’il faudrait toutefois recentrer selon certains. D’autres formes de saletĂ© sont de plus en plus prĂ©occupantes, telle la pollution de l’eau et de l’air ; en s’attardant sur la propretĂ©, rĂ©solue en principe, sinon dans l’absolu », on ne voit pas que le vrai problĂšme s’est dĂ©placĂ© [63]. Notes [1] Mesures destinĂ©es Ă  amĂ©liorer la propretĂ© et Ă  assurer l’embellissement de Paris [
] », BMO DĂ©bats du Conseil de Paris 18 juillet 1977, p. 245. [2] Paris la grande bataille de la propretĂ© », Ville de Paris, dĂ©cembre 1984, p. 60. [3] P. Uyttenhove, Un vert bambou pour la PropretĂ© de Paris, Rapport pour le prix Sikkens Foundation, octobre 1995, p. 17. [4] Expression de Jeudy, Le choix public du propre une propretĂ© des sociĂ©tĂ©s modernes », Annales de la Recherche Urbaine, n° 53, 1991, p. 103/108. [5] F. Ozanne, C. Moaligou, Gandelot, Analyse des besoins de nettoiement des villes – Plan directeur de propretĂ© », Techniques et Sciences Municipales, septembre 1985, p. 12. [6] RATP, 8e sĂ©minaire d’échange d’expĂ©riences, La propretĂ© dans le mĂ©tro », 28 septembre - 2 octobre 1987. [7] Nous voulons un mĂ©tro propre » Entre les lignes, n° 101, mai 1987, p. 14. [8] RATP Direction du RĂ©seau ferrĂ©, Pour un mĂ©tro propre », juillet 1987, p. 44. [9] Idem p. 39. [10] Marc Gilles AssociĂ©s, Les attentes de la clientĂšle en matiĂšre de qualitĂ© de service en station RATP », mars 1988, 80 p. [11] Communication de M. le Maire de Paris sur le bilan de l’ensemble des actions des entreprises en matiĂšre de PropretĂ© par la MunicipalitĂ© depuis 1977 », BMO DĂ©bats 28 octobre 1982, p. 525. [12] F. Ozanne, C. Moaligou, Gandelot, art. cit., p. 2 Ă  5. [13] Eau et propretĂ© Publication de la Direction de la Protection de l’Environnement, septembre 2005, n° 3. [14] Communication sur la politique de l’environnement Ă  Paris », BMO DĂ©bats 21 septembre 1990, p. 349. [15] P. Uyttenhove, op. cit., p. 7. Cela est notamment permis par le recours au privĂ© pour certaines missions de la PP. [16] Question [
] Ă  M. le Maire de Paris sur l’utilisation des panneaux publicitaires pour une meilleure information des Parisiens en ce qui concerne la propretĂ© de leur ville », BMO DĂ©bats 19 octobre 1979, p. 697. [17] Autorisation Ă  M. le Maire de Paris de signer avec la sociĂ©tĂ© JC Decaux un marchĂ© [
] d’enlĂšvement des dĂ©jections canines », BMO DĂ©bats 22 janvier 2000, p. 1469. [18] Question [
] Ă  propos de la pollution canine », BMO DĂ©bats 19 mars 1996, p. 140. [19] Patrice Hunout Un Centre d’Action pour la PropretĂ© de Paris », Paris – le Journal, n° 24, octobre 1992, p. 85. [20] Question [
] Ă  propos de la pollution canine », BMO DĂ©bats 19 mars 1996, p. 140. [21] La propretĂ© urbaine », Annales de la voirie et de l’environnement, n° 1475, fĂ©vrier 1989, p. 24. [22] Mairie de Paris, Services techniques de la propretĂ© de Paris, Paris, 1999. [23] Idem. [24] P. Carron, EfficacitĂ© la DEC plus ultra », Entre les lignes, n° 25, octobre 1992, p. 12/ P. H. Derycke, H. Hutzinger, Pour une analyse socio-Ă©conomique des services collectifs territoriaux », Annales de la Recherche Urbaine, n° 31, juillet 1986, p. 6-18. [25] P. H. Derycke, H. Hutzinger, Pour une analyse socio-Ă©conomique des services collectifs territoriaux », Annales de la Recherche Urbaine, n° 31, juillet 1986, p. 6-18. [26] Budget primitif de la Ville de Paris 1984 [
] », BMO DĂ©bats 14 fĂ©vrier 1984, p. 643. [27] Question [
] concernant la propretĂ© dans la capitale », BMO DĂ©bats 23 novembre 2000, p. 1036. [28] Question [
] relative Ă  l’entretien des trottoirs par les riverains », BMO DĂ©bats 11 octobre 1996, p. 1325. [29] F. Ozanne, C. Moaligou, Gandelot, art. cit., p. 4. [30] Marc Gilles AssociĂ©s, op. cit., p. 33. [31] M. Kokoreff, Du balai au robot petite histoire du nettoiement dans le mĂ©tro », Actes du sĂ©minaire Écologie des transports urbains, rapport DEV n° 102, juin 1995, p. 55-74. [32] Question [
] relative Ă  la lutte contre la prolifĂ©ration des pigeons Ă  Paris », BMO DĂ©bats 20 juin 1990, p. 106. [33] C. Parfait, A. Mouilleseaux, La surveillance sanitaire du rĂ©seau mĂ©tropolitain son histoire, son Ă©volution », Actes du sĂ©minaire Écologie des transports urbains, rapport DEV n° 102, juin 1995, p. 13-38. [34] M. Clavel, La propretĂ© au risque de l’exclusion-gestion de la propretĂ© urbaine et images de ville », Annales de la Recherche Urbaine, n° 53, 1991, p. 5-12. [35] Parmi ces Ă©tudes, on peut citer l’ouvrage dirigĂ© par la sociologue Marion SĂ©gaud en 1992. DĂ©coulant d’un sĂ©minaire financĂ© par le ministĂšre de l’Équipement, ses contributions examinent la corrĂ©lation entre propre, sale, civilitĂ© et urbanitĂ©. Celle de Michel Kokoreff porte sur le cas du mĂ©tro L’espace public du mĂ©tro propretĂ©, saletĂ© et civilitĂ© », in M. SĂ©gaud dir., Le propre de la ville pratiques et symboles, La Garenne-Colombes, Ed. de l’Espace EuropĂ©en, 1992, p. 21-43. Le travail de ce sociologue, en partie commandĂ© par la RATP, donne aussi lieu Ă  une publication dans un numĂ©ro des Annales de la Recherche urbaine consacrĂ© au gĂ©nie du propre » cf. La propretĂ© du mĂ©tropolitain vers un ordre post-hygiĂ©niste ? », ARU, n° 53, 1991, p. 92-102. [36] M. Kokoreff, Du balai au robot [
] », art. cit., p. 72. [37] Autorisation Ă  M. le Maire de Paris de signer un marchĂ© sur appel d’offres pour le nettoiement des abords du [
] forum des Halles », BMO DĂ©bats 20 septembre 2000, p. 948. [38] M. Kokoreff, Du balai au robot [
] », art. cit., p. 73. [39] M. Kokoreff, L’espace public du mĂ©tro [
] », in M. SĂ©gaud, op. cit., p. 39. [40] Un adjoint estime que Paris pourra ĂȘtre considĂ©rĂ© comme propre quand ce ne seront plus seulement les AmĂ©ricains, les Anglais et les MĂ©diterranĂ©ens qui [la] trouveront [
] propre mais aussi les Suisses, les Allemands ». Cf. Paris la grande bataille de la propretĂ© », art. cit. [41] M. Kokoreff, L’espace public du mĂ©tro [
] », in M. SĂ©gaud, op. cit., p. 39-40, et ce qui suit. [42] M. Kokoreff, Du balai au robot [
] », art. cit., p. 69. [43] M. Clavel, art. cit., p. 5/12. [44] C. PĂ©tonnet, Le cercle de l’immondice – postface anthropologique », ARU, n° 53, 1991, p. 109/111. [45] F. Ozanne, C. Moaligou, Gandelot, art. cit., p. 4. [46] M. Kokoreff, La propretĂ© du mĂ©tropolitain vers un ordre post-hygiĂ©niste ? », art. cit. [47] J. Gouhier, La rose et l’ordure Ă  la Villeneuve de Grenoble propretĂ© urbaine et grands ensembles », ARU, n° 53, 1991, p. 79-88. [48] C. PĂ©tonnet, art. cit., p. 109-111. [49] M. SĂ©gaud, op. cit. Introduction. [50] Question [
] sur les dĂ©gradations causĂ©es par les tagueurs », BMO DĂ©bats 17 janvier 2000, p. 1374. [51] RATP Conseil d’administration, DĂ©bat d’orientation propretĂ© et lutte contre la fraude », 30 mars 1990, p. 5/6. [52] M. Kokoreff, L’espace public du mĂ©tro [
] », in M. SĂ©gaud, op. cit. [53] M. Kokoreff, La propretĂ© du mĂ©tropolitain vers un ordre post-hygiĂ©niste ? », art. cit. [54] M. Kokoreff, Du balai au robot [
] », art. cit., p. 73. [55] RATP Direction du RĂ©seau ferrĂ© Mission Promotion du Transport, Pour un mĂ©tro propre », juillet 1987, p. 22. [56] F. Ozanne, C. Moaligou, Gandelot, art. cit., p. 5 et suite. [57] Communication sur la politique de l’environnement Ă  Paris », BMO DĂ©bats 21 septembre 1990, p. 346. [58] P. Uyttenhove, op. cit., p. 14-15. [59] RATP Direction du RĂ©seau ferrĂ©, Pour un mĂ©tro propre », juillet 1987, p. 41. [60] J. Dekindt, L’oubli et l’anĂ©antissement remarques sur le sale et le propre dans le mĂ©tro », in M. SĂ©gaud, op. cit., p. 131-143. [61] B. BarraquĂ©, La ville propre pour une approche anthropologique et historique », in M. SĂ©gaud, op. cit., p. 161-170. [62] A. Querrien, introduction au numĂ©ro, ARU, n° 53, 1991, p. 4. [63] C. PĂ©tonnet, art. cit., p. 109-111.
Pesezvous rĂ©guliĂšrement, toute perte de poids doit vous alerter. Et surtout n'oubliez pas les protĂ©ines dont les besoins sont accrus Ă  cette pĂ©riode de la vie ! Bien se nourrir aprĂšs 55 ans. Bien se nourrir c'est : prendre 3 repas par jour, manger Ă©quilibrĂ© et varier les aliments. À lire aussi. DĂ©nutrition des seniors : soyez vigilant !

Bonne fĂȘte de l’Assomption ! L’Assomption de la Sainte Vierge Marie cĂ©lĂšbre qu’elle fut Ă©levĂ©e en corps et en Ăąme Ă  la gloire cĂ©leste. C’est une fĂȘte d’obligation pour tous les catholiques, alors tous Ă  la messe ! C’est aussi la fĂȘte nationale de la France, depuis que Louis XIII plaça notre patrie sous la protection de la MĂšre de Dieu et instaura les processions en son honneur le 15 AoĂ»t Nous avons dĂ©clarĂ© et dĂ©clarons que prenant la trĂšs sainte et trĂšs glorieuse Vierge pour protectrice spĂ©ciale de notre royaume, nous lui consacrons particuliĂšrement notre personne, notre Etat, notre couronne et nos sujets, la suppliant de nous vouloir inspirer une sainte conduite et de dĂ©fendre avec tant de soin ce royaume contre l’effort de tous ses ennemis. » LOUIS XIII – 1638 Source Navigation de l’article

LĂ©cologie, c’est l’affaire de tous. Et sur la protection de la santĂ©, nous n’avons pas le droit de faire de l’argent et de la politique. A lire Ă©galement. Rendez-vous Ă  Bouxwiller
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 L’histoire commence Ă  Golancourt, un petit village situĂ© au nord de l’Oise oĂč vit Jean-Pierre Dufrenne depuis son enfance. Cet ouvrier agricole sans histoires de 51 ans, cĂ©libataire endurci, travaille dans une ferme de la rĂ©gion et vit dans une petite maison modeste Ă  l’extĂ©rieur du 24 mars 2014, cette petite commune rurale bascule dans l’horreur Jean-Pierre Dufrenne est dĂ©couvert chez lui, tuĂ© de deux coups de fusil. Crime de rĂŽdeur ? RĂšglement de comptes ? Pendant plusieurs mois, alors que les plus folles rumeurs traversent le village, les gendarmes de CompiĂšgne creusent diverses pistes sans succĂšs car aucune ne correspond vraiment avec le profil trĂšs discret de la victime. Alors, pourquoi a-t-on voulu la mort de ce cĂ©libataire si discret ? La rĂ©ponse sur fond d’escroquerie, d’appĂąt sexuel, de faux contrat de viager et d’ancien meurtre non Jean-Pierre Dufrenne, une histoire bouleversante racontĂ©e par Jacques aussi
C’est l’affaire de tous. » FrĂ©dĂ©rique Vidal, ministre de l’enseignement supĂ©rieur, a rĂ©uni, mardi 23 octobre, les principaux acteurs de la lutte contre le racisme et l
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En tant qu’employeur, Cattier a la responsabilitĂ© de la sĂ©curitĂ© et de la santĂ© de ses employĂ©s. Depuis la crise sanitaire, de nouvelles rĂšgles ont fait leur apparition sur les lieux de travail gestes barriĂšres, distanciation sociale, port du masque, rĂ©organisation du travail avec le tĂ©lĂ©travail ou le passage en Ă©quipe pour Ă©viter la coactivitĂ©. Pour les Ă©quipes sur notre site de production, ces rĂšgles viennent se rajouter Ă  une rĂ©glementation dĂ©jĂ  trĂšs rigoureuse pour la sĂ©curitĂ© de nos employĂ©s. En 2020 et 2021, Cattier a appuyĂ© sur l’accĂ©lĂ©rateur en proposant une fois par mois Ă  ses collaborateurs une formation sur un sujet sĂ©curitĂ©, hygiĂšne ou environnement Ă  ses collaborateurs. Le travail commence en partant de chez soi. » - Yves Badji, Responsable HygiĂšne SĂ©curitĂ© Environnement chez Cattier Paris Les collaborateurs sont encouragĂ©s Ă  ĂȘtre vigilants dĂšs le dĂ©part du domicile Ă  travers des actions simples consulter la mĂ©tĂ©o avant de prendre le volant, ne pas courir aprĂšs son bus ou son mĂ©tro pour arriver Ă  l’heure. Une fois arrivĂ© Ă  Bondoufle, le collaborateur Cattier doit respecter certaines rĂšgles S’il est vĂ©hiculĂ©, la vitesse est limitĂ©e sur le parking et le stationnement se fait obligatoirement en marche arriĂšre. S’il arrive Ă  pied, une zone de circulation lui est dĂ©diĂ©e passage piĂ©ton et il est prioritaire. En cas de problĂšme sur site, plusieurs collaborateurs sont formĂ©s aux premiers secours et donc Ă  mĂȘme de prodiguer les premiers soins et d’avoir le bon comportement massage cardiaque, utilisation d’un dĂ©fibrillateur, bouche-Ă -bouche
 Quand il est nĂ©cessaire de manipuler des produits chimiques, il convient d’enfiler Ă©quipement de protection individuelle adaptĂ© pour Ă©viter tout contact direct entre la peau ou les yeux, et les produits sensibles. Une autre prĂ©occupation de Cattier est le traitement des dĂ©chets, c’est pourquoi l’entreprise a investi dans une presse Ă  balles pour compacter, trier, recycler. Plus d’espace c’est aussi moins de risques de chute ! Le collaborateur peut ĂȘtre amenĂ© Ă  conduire un chariot de manutention pour transporter la marchandise, les fournitures et les matiĂšres premiĂšres destinĂ©s Ă  ĂȘtre expĂ©diĂ©s en point de vente. Il est indispensable pour cela d’ĂȘtre formĂ© Ă  la conduite de chariot Ă©lĂ©vateur et d’obtenir une autorisation de l’employeur. Mais le travail chez Cattier ne consiste pas seulement Ă  formuler et Ă  produire, il y a Ă©galement des collaborateurs au marketing, Ă  la comptabilitĂ©, aux achats ou Ă  l’export qui travaillent principalement sur un Ă©cran, encore plus ces derniers mois avec l’avĂšnement du tĂ©lĂ©travail. Pour eux, une formation a Ă©galement Ă©tĂ© mise en place pour rĂ©duire les risques de mauvaises postures, tendinite et autres douleurs musculaires ou articulaires. Pour les collaborateurs vĂ©hiculĂ©s, et en particulier pour la force de vente sur la route au quotidien, les formations sĂ©curitĂ© routiĂšre et alcool au volant sont cruciales. Au-delĂ  des ateliers ludiques, la sensibilisation Ă  ces sujets est incontournable et les piqĂ»res de rappel indispensables. La sĂ©curitĂ©, l’hygiĂšne et l’environnement sont des sujets sur lesquels il faut continuellement se challenger pour le bien-ĂȘtre de tous. Ainsi Cattier a encore de nombreux projets pour l’avenir digitalisation des processus, nouveaux programmes de formation, amĂ©nagement du siĂšge, et bien d’autres. . 68 23 221 203 264 656 128 272

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